Les créations en tournée sont Parce qu'on a toustes besoin d'un peu d'espoir, Carton Rouge, Juste une femme et Parfois ils crient contre le vent.
PARCE QU'ON A TOUSTES BESOIN D'UN PEU D'ESPOIR
Création 2023 (Commande CNAC / Promotion 35 / circulaire)
Mise en scène: SOPHIA PEREZ
Auteurs.ices Interprètes: 35ème Promotion CNAC
Mise en mouvement: Karine NOEL
Soutiens mise en scène: Tom NEAL et Marthe RICHARD
Création musicale: Colombine JACQUEMONT
Création lumière: Victor MUNOZ
Costumes : Maïlis MARTINSSE
Soutien régie: Vincent VAN TILBEURGH
Suivi Production administration: Maude TORNARE, Béatrice ALEXANDRE
Sophia Perez s’est vu confier la mise en scène de la création 2023 du CNAC avec la 35ème promotion.
Un exercice qu’elle affectionne avec des enjeux certains pour toute cette jeune équipe.
Elle s’entoure pour cette création d’un collectif de la compagnie Cabas qui renforce les liens artistiques, politiques et poétiques de la compagnie sur une création de 3 mois à Châlons en Champagne.
Parce qu’on a toustes besoin d’un peu d’espoir joue 10 représentations au cirque historique de Châlons en Champagne Décembre 2023, puis 20 à la Villette Paris Janvier Février 2024 puis partira en tournée jusquà l’été 2024.
Ils Elles sont d’ici ou d’ailleurs, impactés, témoins du monde qui va vite.
Un tourbillon anxiogène et lumineux, un certain vertige dans lequel il est question de sublimer les espérances, les possibles en réponse à ce qui submerge, les rages, les élans coupés du dehors ou du dedans.
Parce qu’on a toustes besoin d’un peu d’espoir pour tenir, ils elles livrent leurs vulnérabilités comme des parenthèses puissantes et généreuses, ils elles empoignent leurs désirs, leurs univers décalés, absurdes, sombres ou doux comme autant de facettes d’une boule disco qui éclaire le monde avec nombre de petites fenêtres.
Le cirque y est un exutoire physique comme un cadeau, une victoire, une pépite.
Le mouvement dansé laisse parler les intimes dans la beauté subtile de leurs complexités.
La musique live tend un fil de tendresse nécessaire pour que tout soit poreux entre elles eux ici.
Et le texte s’invite, en plusieurs langues, pour prendre le relais des corps et faire une place à leurs récits sensibles dans le vacarme du monde.
A la façon d’une célébration, on assiste à une ode à la diversité, à la nuance, à l’intersectionnalité tout en tendresse et démesure !
CARTON ROUGE
Création 2023 (Commande 2R2C) Petite forme extérieur jour
Mise en scène : Sophia Perez
Auteures - interprètes : Anna Loviat, Silène Martinez
Régie Générale et Son : Victor Munoz
Chargée de production : Maude Tornare
Dans le cadre de l’Olympiade Culturelle - Paris 2024 et de l’Appel à projet « Artistes et Sportifs Associés » de la Ville de Paris et du Département de Seine-Saint-Denis », CARTON ROUGE est une co-production de la Coopérative De Rue et De Cirque et de la compagnie CABAS.
Avec le soutien de la Ville de Paris et en partenariat avec l’Union Nationale du Sport Scolaire et le collège Léon Jouhaux de Livry- Gargan (93).
La coopérative De Rue et DeCirque porte le projet CORPS ENGAGÉS, série de formes courtes de spectacles qui tissent des liens entre sport et spectacle vivant. CARTON ROUGE est le 4ème opus de CORPS ENGAGÉS
Mettre en relation la figure de l’arbitre et celle de l’artiste est au cœur de CARTON ROUGE.
Il est question de solitude et d’éthique.
Il est question du contrat moral avec un sport, ses règles et ses joueurs ou avec une œuvre, un public et ses ressentis.
Il est question du choix, à la seconde, faire le tri de tout ce qui nous bouscule pour mettre un carton, arrêter quelque chose qui veut se poursuivre. Et, au spectacle, ce choix tacite de ne pas arrêter, continuer à faire avec un danger, un mauvais geste, une émotion qui submerge...
Et si les artistes pouvaient siffler un coup d’arrêt, mettre en suspend, annoncer un bouleversement et prendre un autre chemin que celui qui se dessinait jusque-là ?
Et si les arbitres pouvaient aussi laisser voir leur trouble, leur émotion, avoir le droit de sublimer une subjectivité, émettre un avis sensible ?
CARTON ROUGE : Un regard tendre et habité sur la place et le rôle de l’arbitre. Un aller-retour entre un cirque sportif, performatif, normé et un cirque poétique, sensible, incarné, un trait d’union entre 2 mondes, le sport et le spectacle pour faire alliance et s’amuser de ce qui les relie finalement.
JUSTE UNE FEMME
Création 2022
"Ces réfugiés ne sont pas un « fardeau », des « assistés » ou des « mendiants » : ils sont une ressource pour leur terre d’accueil.
D’abord, par l’exemple qu’ils nous donnent du potentiel de l’humanité et de dignité que recèle la personne humaine. Ensuite par l’extraordinaire résilience et l’énergie dont ils témoignent, et qui enrichissent le sol qui les accueille aujourd’hui."
JEAN PAUL CAVALIERI
L’ambition du projet fut là de créer un spectacle autour du témoignage d’Asseitou, rencontrée et enregistrée par Cécile Yvinec.
Ecrire une pièce de cirque documentaire, un solo, retraçant la migration de cette femme contrainte de fuir son pays.
Le spectacle mêle différents moyens d’expression : cirque, danse, et textes autour d’une structure originale, qui offre une nouvelle dimension acrobatique et chorégraphique. Cette pluridisciplinarité permet de s’engager totalement, et, le corps relayant les mots, de traverser les émotions plurielles que suscite cet exode, souvent cruel mais parfois lumineux.
A travers ce travail, nous voulons, par le prisme du sensible, souligner la singularité de chacun des récits de migrations, humaniser ceux celles qu’on nous présente trop souvent comme une masse désincarnée et uniforme.
Juste une femme est une œuvre tout terrain, légère, que nous accompagnons d’actions culturelles. La compagnie Cabas peut ainsi renouer avec des espaces moins dédiés et plus accessibles à tous.tes, car il est urgent aujourd’hui, dans ce sombre contexte de stigmatisation, d’ouvrir un espace, de faire entendre ces élans désespérés, comme un appel à lutter contre la haine grandissante et les amalgames.
Mise en scène : Sophia Perez
Auteure - interprète : Cécile Yvinec
Chorégraphe : Karine Noël
Régie Son : Max Leneyle, Paul Fontaine, Clara Bordarier
Création musicale: Johann Candore
Création lumière / Régie lumière: Laeticia Orsini / Laeticia Orsini, Jean Pellegrini
Regard jeu d’acteur, jeu clownesque : Véronique Tuaillon
Création costumes: Maïlis Martinsse
Chargée de production : Maude Tornare
DESIDERATA
Diffusion terminée.
Création 2020
« La liberté d'expression totale illimitée, pour toute opinion quelle qu'elle soit, sans aucune restriction ni réserve, est un besoin absolu pour l'intelligence. Par suite, c'est un besoin de l'âme, car quand l'intelligence est mal à l'aise, l'âme entière est malade. »
SIMONE WEIL
6 jeunes artistes sortis.es du CNAC s'investissent avec Sophia Perez de la question du genre. Le cœur de DESIDERATA est de porter leur parole avec leurs corps et leurs voltiges au portique coréen, et à la bascule, leurs mouvements dansés et leurs textes.
Il est question de l’embarras, du bouleversement que cette question provoque chez ces jeunes artistes. Iels offrent au monde ce frisson, cette secousse, ce vertige, avec le courage de leur vérité et tentent de libérer l’expression, premier point de départ à toute révolution.
On admire des corps en l’air, des chutes, des rattrapes, des portés, des courses, des coups de gueule, des confessions au micro, des danses, des étreintes, de la brutalité parfois nécessaire à rendre plus percutante la douceur d’après, la tendresse.
On voit 6 personnes qui témoignent. Il n’y a pas une parole universelle d’aujourd’hui, mais bien de ces 6 humains là.
Des corps à l’unisson dans cette voltige, et des voix qui dissonent, ou se répondent et le volume physique, et émotionnel est tout rempli.
On en reçoit plein les yeux, et plein le cœur.
Une mise en mouvement généreuse, libérée, intense.
Mise en scène : Sophia Perez
Chorégraphie : Karine Noël
Auteurs - interprètes : Rémi Auzanneau, Hernan Elencwajg, Johanne Holm Veje, Tanguy Pelayo, Baptiste Petit et
Martin Richard
Création musicale, régie son : Colombine Jacquemont
Création lumières, régie générale : Vincent Van Tibeurgh et
Victor Munoz
Chargée de production : Maude Tornare
PARFOIS ILS CRIENT CONTRE LE VENT
Création franco marocaine 2019
« L’adversité est comparable à un vent déchainé, elle nous arrache tout, sauf l’essence de ce que nous sommes véritablement. » ARTHUR GOLDEN
Que raconte la notion d’identité culturelle ?
Parfois ils crient contre le vent donne à voir par les acrobaties, les danses et les écrits de 5 artistes de cirque français.es et marocains une certaine complexité du monde qui redonne une place au débat et non pas à la polémique autour de cette question.
Ces artistes se livrent avec tout leur cœur, leur corps, et leurs mots, en français, arabe et anglais. Iels font ainsi la part belle au sensible, prouvant que l’identité culturelle est dynamique, qu’on ne peut la figer, la vitrifier, qu’elle est vivante, en mouvement constant.
Ils Elles sont logés.ées dans un écrin de ferraille, fait de barres, de colliers d’échafaudage, et de planches qui dessinent un auvent, leur bicoque, leur brise vent.
On assiste au temps de leur rencontre qui prend tout son volume dans cette structure originale qui propose une large palette de circulations acrobatiques, de parkour, de portés, autant de techniques dont ces artistes sont issus.es.
Une variation sensible et physique, toute en émotions, enlevée par le mouvement acrobatique ou chorégraphique d’ensemble.