Les créations en tournée sont Juste une femme, DESIDERATA et Parfois ils crient contre le vent.
JUSTE UNE FEMME
Création 2022
"Ces réfugiés ne sont pas un « fardeau », des « assistés » ou des « mendiants » : ils sont une ressource pour leur terre d’accueil.
D’abord, par l’exemple qu’ils nous donnent du potentiel de l’humanité et de dignité que recèle la personne humaine. Ensuite par l’extraordinaire résilience et l’énergie dont ils témoignent, et qui enrichissent le sol qui les accueille aujourd’hui."
JEAN PAUL CAVALIERI
L’ambition du projet fut là de créer un spectacle autour du témoignage d’Asseitou, rencontrée et enregistrée par Cécile Yvinec.
Ecrire une pièce de cirque documentaire, un solo, retraçant la migration de cette femme contrainte de fuir son pays.
Le spectacle mêle différents moyens d’expression : cirque, danse, et textes autour d’une structure originale, qui offre une nouvelle dimension acrobatique et chorégraphique. Cette pluridisciplinarité permet de s’engager totalement, et, le corps relayant les mots, de traverser les émotions plurielles que suscite cet exode, souvent cruel mais parfois lumineux.
A travers ce travail, nous voulons, par le prisme du sensible, souligner la singularité de chacun des récits de migrations, humaniser ceux qu’on nous présente trop souvent comme une masse désincarnée et uniforme.
Juste une femme est une œuvre tout terrain, légère, que nous accompagnons d’actions culturelles. La compagnie Cabas peut ainsi renouer avec des espaces moins dédiés et plus accessibles à tous, car il est urgent aujourd’hui, dans ce sombre contexte de stigmatisation, d’ouvrir un espace, de faire entendre ces élans désespérés, comme un appel à lutter contre la haine grandissante et les amalgames.
Mise en scène : Sophia Perez
Auteure - interprète : Cécile Yvinec
Chorégraphe : Karine Noël
Régie Son : Max Leneyle
Création musicale: Johann Candore
Création lumière / Régie lumière: Laeticia Orsini / Laeticia Orsini, Jean Pellegrini
Regard jeu d’acteur, jeu clownesque : Véronique Tuaillon
Création costumes: Maylis Martinsse
Chargée de production : Maude Tornare
DESIDERATA
Création 2020
« La liberté d'expression totale illimitée, pour toute opinion quelle qu'elle soit, sans aucune restriction ni réserve, est un besoin absolu pour l'intelligence. Par suite, c'est un besoin de l'âme, car quand l'intelligence est mal à l'aise, l'âme entière est malade. »
SIMONE WEIL
6 jeunes artistes sortis du CNAC s'investissent avec Sophia Perez de la question du genre. Le cœur de DESIDERATA est de porter leur parole avec leurs corps et leurs voltiges au portique coréen, et à la bascule, leurs mouvements dansés et leurs textes.
Il est question de l’embarras, du bouleversement que cette question provoque chez ces jeunes artistes. Ils offrent au monde ce frisson, cette secousse, ce vertige, avec le courage de leur vérité et tentent de libérer l’expression, premier point de départ à toute révolution.
On admire des corps en l’air, des chutes, des rattrapes, des portés, des courses, des coups de gueule, des confessions au micro, des danses, des étreintes, de la brutalité parfois nécessaire à rendre plus percutante la douceur d’après, la tendresse.
On voit 6 personnes qui témoignent. Il n’y a pas une parole d’homme d’aujourd’hui, mais bien de ces 6 humains là.
Des corps à l’unisson dans cette voltige, et des voix qui dissonent, ou se répondent et le volume physique, et émotionnel est tout rempli.
On en reçoit plein les yeux, et plein le cœur.
Une mise en mouvement généreuse, libérée, intense.
Mise en scène : Sophia Perez
Chorégraphie : Karine Noël
Auteurs - interprètes : Rémi Auzanneau, Hernan Elencwajg, Johanne Holm Veje, Tanguy Pelayo, Baptiste Petit et
Martin Richard
Création musicale, régie son : Colombine Jacquemont
Création lumières, régie générale : Vincent Van Tibeurgh et
Victor Munoz
Chargée de production : Maude Tornare
PARFOIS ILS CRIENT CONTRE LE VENT
Création franco marocaine 2019
« L’adversité est comparable à un vent déchainé, elle nous arrache tout, sauf l’essence de ce que nous sommes véritablement. » ARTHUR GOLDEN
Que raconte la notion d’identité culturelle ?
Parfois ils crient contre le vent donne à voir par les acrobaties, les danses et les écrits de 5 artistes de cirque français et marocains une certaine complexité du monde qui redonne une place au débat et non pas à la polémique autour de cette question.
Ces artistes se livrent avec tout leur cœur, leur corps, et leurs mots, en français, arabe et anglais. Ils font ainsi la part belle au sensible, prouvant que l’identité culturelle est dynamique, qu’on ne peut la figer, la vitrifier, qu’elle est vivante, en mouvement constant.
Ils sont logés dans un écrin de ferraille, fait de barres, de colliers d’échafaudage, et de planches qui dessinent un auvent, leur bicoque, leur brise vent.
On assiste au temps de leur rencontre qui prend tout son volume dans cette structure originale qui propose une large palette de circulations acrobatiques, de parkour, de portés, autant de techniques dont ces artistes sont issus.
Une variation sensible et physique, toute en émotions, enlevée par le mouvement acrobatique ou chorégraphique d’ensemble.